mardi 16 octobre 2007

The Stranglers, The Concert.

La Setlist du show.

Les "Etrangleurs" étaient à Gand il y a 10 jours, je n'y étais pas, mais Zi bloG avait sur place deux reporters qui ont rapporté de l'info et des photos ...Coco.

...Tiens le public qui attend sagement devant la salle, est en costume-cravate, cheveux gris, me serais-je trompé d'endroit ?

Mais non, c'est bien ici. Les ziquos, un verre de vin à la main, enchaînent les trois premiers morceaux entrecoupés de "danque hue" appris sur l'instant. L'ambiance est bonne, même si Jet le batteur se remet difficilement d'une intoxication alimentaire choppée dans l'avion qui les ramenait du Japon, un vrai métronome le bonhomme, malgré sa soixantaine bien .. frappée !


Neil Sparks.

Les morceaux s'enchaînent, le public, gentil, poli, applaudi, prétend que la sono déconne du côté droit ce qui a pour effet de semer la panique du côté de la consolle et nous vaut le spectacle de JJ Burnell descendant vérifier par lui-même en se collant l'oreille à l'installation pendant le morceau ! Suréalisme à la belge ?

Après cet "interlude technique" le band reprend, les morceaux sont interprétés et l'ambiance jazzy / club que les gars injstallent tire vers ce que l'on entend habituellement sur des albums "unplugged". A noter à ce sujet que, la présence de Neil Sparks aux percussions est du plus bel effet et renforce encore cette atmosphère "acoustic".


Pour une fois qu'ils sont calmes !

Ajoutez-y la voix de Burnell qui a complètement changée, elle est devenue rocailleuse, rauque, moins "aérienne" si tant est qu'elle le fut un jour…

C'est à ce moment que Baz Warne chahutte un peu une dame au premier rang qui a tendance à s'assoupir sur l'épaule de son mari. Jean Jacques Burnell en profite lui pour glisser deux mots sur le fait qu'un pays qui s'en sort après 120 jours sans gouvernement, ça lui fait méchamment plaisir. "C'est un début de révolution, continuez sans eux ! " dit-il.

Rires polis dans la salle, hilarité chez les quelques Britishs qui ont traversés la Mer du Nord !

Jean Jacques Burnell

Le groupe entame ensuite un booggie à la Bo Weavel, avec l'harmo de Baz et un Dave Greenfield qui délaisse son clavier quelques instants "...histoire de me dégourdir les doigts..." annonce-t'il hilare !

A la fin du set, le public s'est levé (enfin!!) pour réclamer un rappel, ce qu'il aura mais, à hauteur de son "soutien". Juste un titre, la reprise de Walk on by de … Burt Bacharach mais sur un tempo Stranglersement accéléré.

Baz Warne

Reportage fait avec l'aide de Stephan et Michel qui était à Gand il y a 10 jours pour Zi bloG.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Vendredi 20h30. La salle du Capitole à Gand est pleine, mais suis-je dans la bonne salle ? Autour de moi, des gens de tous ages, jusqu’à des « troisfoisvingt », certains sont mêmes en tenue de gala. Mais où suis-je tombé ? Je me le demande encore une fois quand un maître de cérémonie présente la première partie, Bieze Baas. C’est une espèce de William Dunker Gantois qui prévient d’emblée que les non Gantois ne comprendront rien à ce qu’il chantera. De fait… Mais tout le monde rit et chante avec lui. C’est sûrement rigolo… 45 minutes et dix chansons plus tard, exit le trio et annonce d’un entracte de 25 minutes. J’avais déjà tenté le coup avant le spectacle : j’ai en poche un exemplaire de « Rattus Norvegicus » et un autre de « Un monde parfait »( solo de J.J.Burnel) et j’aimerais tant les faire signer. Jusqu’alors, j’avais essuyé des refus polis de la part des roadies et organisateurs, mais avec le message qu’après le show, peut-être… Non, ce ne sera pas pour maintenant. Patience, on verra donc après.
Il est 21h45 et le maître de cérémonie revient présenter… une jeune présentatrice, qui présente elle-même la marraine de la soirée (une présentatrice de la VRT) et le parrain (un coach de l’équipe de foot de Gand). Blablabla… Cela n’en finira donc jamais ? Et ho, on invite un responsable de l’hôpital Sint Lucas de Gand, puis son assistant et on leur remet l’inévitable chèque géant. Allez, vite encore un petit mot et on dégage ! OUF ! Les Étrangleurs entrent en scène à 22h pétantes pour le premier concert de leur tournée acoustique.
Les cinq membres sont là : Jean-Jacques Burnel à la basse et au chant, Jet Black à la batterie, Dave Greenfield au clavier (et occasionnellement à la guitare) Baz Warne aux percus et enfin Hugh Cornwell à la guitare et au chant (et aussi à l’harmonica). Les titres commencent à s’enchaîner. Des inconnus (j’avoue avoir un trou dans ma discographie des Stranglers ces dernières années), des morceaux cultes (Get a grip, Princess of the street, No more heroes) et des tubes plus commerciaux (European female, Always the sun, Golden Brown). Que dire de tout cela sinon que c’est surprenant d’entendre une intro que l’on est sûr de connaître, et de ne pas savoir mettre un titre dessus avant plusieurs mesures. C’est çà l’unplugged : une nouvelle visite d’un catalogue, un autre éclairage d’œuvres dont on croyait avoir fait le tour. Impressionnant de maîtrise aussi dans leur interprétation sans faille. Je vous le dis : certains titres sont réellement transcendés, je pense en particulier à l’archi connu Golden brown. Ces mecs ont du métier. Dave Greenfield s’est même permis de boire un coup à son verre de rosé durant un solo de synthé… Et l’humour prococ’ de ces vieux briscards était bien présent aussi, notamment quand Hugh Cornwell s’interrompt pour faire une remarque au sujet d’une jeune fille qui a l’air de s’endormir sur l’épaule de son copain, dans les premiers rangs ou que JJ Burnel dit que nous habitons un pays fantastique, peut-être le seul au monde ou tout va presque mieux sans gouvernement. En résumé, nous avons étés gratifiés d’une bonne quinzaine de morceaux avant un ultime « Walk on by » en rappel. En définitive, le plus difficile a été de rester assis sur son siège (avis partagé avec d’autres spectateurs, d’ailleurs) alors que l’on avait envie de se lever et de bouger !
Mais voilà, il est 23h30 et le show est fini. Je suis sous l’émotion, mais je n’ai pas perdu de vue mon but de dédicaces. J’avais 17ans quand « Rattus » est sorti et j’ai réellement été fan durant les années qui ont suivi. Alors, je suis bien décidé. Je remonte le flot de personnes qui quittent la salle et me dirige vers l’avant pour contacter un roadie qui voudrait bien me laisser passer, mais une hôtesse de la salle m’intercepte alors que je monte sur scène. Pas question que je passe, mais elle me dit qu’il y a une réception au quatrième étage et que les idoles de ma jeunesse iront y faire des dédicaces. Conscient de ne pas être en possession du précieux sésame pour accéder à la soirée de gala des généreux donateurs (vous vous rappelez, le chèque ?), je tente le coup et me fonds dans le flux montant. J’arrive au contrôle. Le cerbère observe mon poignet qui n’arbore pas le fameux bracelet rose d’accès et se prépare à me refouler lorsqu’il aperçoit mon appareil photo qui pend lourdement à mon cou. « Ah oui, la presse ! C’est bon ! » me fait-il comprendre. Je passe. Les minutes s’égrènent dans ce lounge ou des pains garnis et des boissons s’offrent gracieusement aux convives, mais point de membres du band. Le maître de cérémonie passe devant moi. Je lui demande des infos et il me répond qu’ils arrivent dans 10 minutes. Mais le temps passe et personne ne vient. Je demande à un autre personnage porteur du badge de l’organisation qui passe et il me répond qu’ils sont très fatigués à cause du retard pris et que seul Jet Black montera. Re-patience… Il est minuit dix. Un autre porteur de badge sort du petit ascenseur qui monte des loges, il va chercher une dame qui a aussi un CD à la main et l’emmène à l’ascenseur. Je me précipite et lui demande si quelqu’un va enfin venir. Sa réponse est qu’ils sont effectivement trop fatigués, qu’ils ne monteront pas et que si je veux une dédicace, c’est maintenant ou jamais ! Et devinez ce que j’ai fait ? Ben j’ai pris l’ascenseur avec eux tiens. Jusque dans les loges. J’en reviens pas. Là, devant moi, Baz me sourit, me souhaite la bienvenue, prend mes CDs pour signer, en me faisant au passage remarquer qu’il n’a pas participé à « Rattus Norvegicus ». Je sais, mais c’est pas grave ! Plus loin, JJ.Burnel signe des affiches. Il s’adresse à moi, étonné de voir mon « Un monde parfait », et me dédicace les deux disques. Ah, voila Dave Greenfield, méconnaissable car il a –comme Hugh Cornwell et Baz Warne- la boule à zéro. Ca change des tignasses passées ! Lui aussi est très affable,signe et me demande ce que j’ai pensé du show. Il me dit que Jet Black est déjà parti et cherche du regard Hugh Cornwell. Il est sorti fumer une clope me dit-il. Tant pis pour moi. Il est minuit vingt-cinq quand Hugh revient, souriant, échange quelques mots avec une jolie brunette et m’adresse un sourire complice. Je suis sur un nuage. Je suis là, en toute simplicité, avec ces gens qui ont « bercé »(hum !) toute une partie de ma vie. Les Stranglers mauvais garçons qui provoquaient les bagarres lors de leurs shows et picolaient abondamment, je ne les ai pas rencontrés. Par contre j’ai eu un moment inoubliable avec des gens ouverts et sympathiques.

sof a dit…

Eh bien , Stephan , avec un com' aussi long , on en a pour ses sous ... merci pour ce compte-rendu !

Anonyme a dit…

Les stranglers en unplugged..:(

Tout se perd, ma bonne dame...Il date de quand votre dernier pogo à l'Elisabethan Barn de Tundbridge Wells ??

Anonyme a dit…

Bonjour,
Etant present au concert, je vous assure que la sono cote droit de la scene etait deficiente. C'est moi meme au 2eme rang qui ait signale le probleme a JJ Burnel.
Bravo pour votre commentaire aui reflete tout a fait la realite de ce concert et qui est aux antipodes de leur concert de Nice de 1979. J'aimerai toutefois apporter une precision: Hugh Cornwell a quitte les Stranglers depuis quelques annees. Il n'etait pas sur scene. C'etait Baz Warne a la guitare et au chant et Neil Sparks aux percus.