Donc le 29 novembre 2001, j’entre dans ma voiture, j’allume mon autoradio, et là j’entends une nouvelle terrible, plus rien ne sera tout à fait pareil maintenant. George Harrison vient de mourir. Un ami qui le connaissait pour avoir eu la chance de le rencontrer plusieurs fois m’avait prévenu quelques jours plus tôt que ça allait arriver. Lorsque John est parti, je n’ai pas eu cette impression de vide.
Ce 29 novembre, j'ai le souvenir qu'il faisait beau. J'ai immédiatement foncé vers le marchand de journaux le plus proche et j’ai tout acheté comme pour voir si c’était vrai. Ca l’était.
C’est amusant et dérisoire à posteriori de se rappeler de ce que disait George Harrison à propos du bonheur "....C'est d'ouvrir le journal et de ne pas se voir dedans." Raté ! Ce jour-là il était dedans.
Lorsqu'il répondait à ceux qui lui parlaient d’une reformation des Beatles, il disait : "Tant que John sera mort, les Beatles ne se reformeront pas !" Désormais avec George Harrison parti aussi, il en manque deux. Il ne reste plus que le souvenir, le souvenir d’un génie humble, sans les signes ostentatoires du show business.
Le lever du soleil ne dure pas toute la matinée. C’est une phrase prise dans le classic des classics All things must pass.
Il ne reste que le souvenir, mais quel souvenir !
2 commentaires:
Lorsque l'on se remémore les "4 profils" des gars, on ne peut s'empécher de penser un instant à du "positionnement produit" comme Epstein savait si bien le faire. Le temps nous a démontré (et cette superbe photo en remet une couche) que, Monsieur George était tout simplement ... lui-même, ce n'était pas du marketing .... eh, les 4 , revenez, vous nous manquez !
Je me rappelle de l'endroit ou j'etais: dans une voiture en Angleterre.
Et de ce terrible premier titre des infos du journal radio de la bbc a midi: George Harrison is dead.
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